l'Actualité de la Commission Engagés Volontaires, Anciens Combattants Juifs du Mémorial de la Shoah -29 décembre 2018

« UNE ODYSSÉE DE L’ESPOIR »

Samuel PISAR

 


Samuel Pisar nous a quitté le 27 juillet 2015 à New York.

Judith son épouse, les quatre enfants : Helaina, Alexandra, Leah Pisar et Antony Blinken ont rendu un hommage à cet homme « l’enfant de Bialystok » amoureux des ÉTATS -UNIS et de PARIS au théâtre des Champs Élysées le mardi 10 mai 2016.

Notre fils, Philippe, ami de toujours de la famille Pisar a désiré nous associer, nous ses parents à cette cérémonie où ont participé des personnalités de la culture, des arts, de la politique, de la mémoire, de la presse et du monde médical.

Cette célébration était placée sous le Haut Patronage de Monsieur François Hollande Président de la République Française.

Judith Pisar, ouvre la soirée en disant :

« Ceci n’est pas une commémoration. C’est la célébration d’une odyssée à la fois tortueuse et miraculeuse qui a propulsé Samuel Pisar depuis les bas fonds de la condition humaine vers certains de ses plus hauts sommets ».

Le programme était riche de musiques, de chants, de danses, des récitants, des témoignages sur la vie de Samuel Pisar.

Le Mémorial de la Shoah
Le Comité Français pour Yad Vashem

La Fondation pour la Mémoire de la Shoah annoncent la création de la 

FONDATION SAMUEL PISAR POUR L’ÉDUCATION

Poursuivant l’œuvre de Samuel Pisar, cette fondation formera et sensibilisera des enseignants européens à l’histoire des génocides du XXe siècle, pour éduquer la jeunesse à la tolérance et à la lutte contre l’antisémitisme et le racisme.

Samuel Pisar : 

« Notre devoir est non seulement de pleurer les morts, mais d’avertir les vivants contre les graves dangers qui les guettent dans un monde à nouveau enflammé. La montée du racisme de l’antisémitisme, de la xénophobie sur fond de crises économiques et géopolitiques, la négation systématique de la Shoah comme un mythe ; tout cela appelle à la transmission aux gens de toutes races, couleurs et croyances de ce que nous, les rescapés de la plus grande catastrophe jamais perpétrée par l’homme contre l’homme, nous avons vécu dans la chair et dans l’âme. Car nous savons que l’animal humain est capable de tout, du pire comme du meilleur, de la folie comme du génie, que l’impensable, l’inimaginable, restent encore et toujours possibles ».

Des parents comblés, Ida et Marcel APELOIG